12.04.2016 - Temoi'GNIAC Cyrille TASSART
Témoi’GNIAC Cyrille TASSART
- Quelle est votre activité professionnelle aujourd’hui ?
Je suis directeur d’InFocus. Chez InFocus, nous mettons la puissance de l’audiovisuel au service de la solidarité. Pour cela, nous :
- réalisations des vidéos de communication pour des organisations solidaires qui n’ont pas les moyens de passer par un prestataire “classique” du marché, afin de les aider à lever des fonds, trouver des bénévoles, sensibiliser etc.
- concevons et produisons des programmes télévisés et web (programmes courts, documentaires, web séries) sur des thématiques sociales, sociétales, environnementales. Ces créations sont orientées vers l’action, afin de générer du changement social
Ce qui me plait le plus ?
L’idée de réinventer le métier de producteur, pour en faire celui de producteur à impact.
Mes principales difficultés ?
On est jeunes, on est fous. A 5 salariés, avec peu de ressources, on doit se battre tous les jours pour faire porter notre voix, convaincre, susciter l’envie. Dur de transformer les gros mammouths, que ça soit les agences de communication, les boites de productions, les chaines TV...
2. GNIAC et vous…racontez-nous votre histoire ?
Je suis entré à GNIAC car j’espère m’y ressourcer, échanger, faire avancer mes réflexion personnelles et trouver des coéquipiers pour faire avancer ensemble les thématiques qui nous sont chères.
J’en attends : des rencontres, des personnes qui nourriront ma réflexion, un porte-voix pour faire valoir les réussites et les besoins de l’économie sociale et solidaire
Je peux apporter une tête bien faite (je l’espère), un certain nombre d’expériences personnelles au sein d’InFocus qui éclairent la situation de ces entrepreneurs du changement, le c*l entre deux chaises : la volonté d’avoir de l’impact, l’obligation de sécuriser ses revenus ; la volonté de travailler avec des grosses entreprises, de changer le système de l’intérieur, les difficultés d’être entrepreneur
3. Des idées, conseils, engagements, motivations à partager ?
Les principaux freins à l’innovation sociale sont :
Manque de visibilité, de reconnaissance, moindre méfiance des entreprises, manque de soutien des pouvoirs publics notamment à l’essaimage.
Un cadre légal flou pour les structure hybrides (mélanger du lucratif et du non lucratif, du bénévolat et la signature de gros contrat, avec tous les risques associés : concurrence déloyale, travail dissimulé, fiscalisation hasardeuse, difficulté à créer une structure hybride cohérente)
Mots clés : Cyrille Tassart / In Focus / vidéo / communication
