Témoigniac Clémentine BOUYER - 18.06.2015

 

 

  1. Quelle est votre activité professionnelle aujourd’hui ?

  Je suis co-fondatrice et co-directrice de l’association COJOB qui réinvente et revalorise la période de recherche d’emploi.

Nous avons eu l’idée de COJOB avec Marie, car nous avons traversé une période de recherche d’emploi en même temps et nous nous sommes rendu compte de la difficulté de ces périodes, même pour des personnes diplômées et un peu expérimentées.

Le concept de COJOB, c’est de rendre la période de chômage plus positive et utile au tissu économique local. Nous mettons en relation des joboosters (entrepreneurs, TPE ou associations) et des jobeurs (demandeurs d’emploi qui ont au minimum un Bac+3, et moins de 35 ans). Concrètement : entre 10 et 15 jobeurs sont accueillis à temps plein pendant 4 semaines avec un cadre et un emploi du temps clairs. Ils partagent leur temps entre leur recherche d’emploi (ils bénéficient d’ateliers, d’intervenants extérieurs, de temps individuels avec des coachs) et une mission bénévole qu’ils effectuent en binôme pour des joboosters. Ces missions permettent de mobiliser les compétences, de pouvoir le valoriser en entretien et de redevenir professionnellement actif

 Il n’y a pas d’obligation de résultats pour les missions, mais les joboosters y trouvent largement leur compte, avec le recours à de nouvelles compétences et à des gens motivés. En outre, cela leur permet de se faire connaître, de s’entourer et de prendre du recul. L’entrepreneur prend part à l’aventure des jeunes. C’est donnant-donnant. C’est donnant-donnant. Les promos de 12 jobeurs qui se partagent 4 missions s’enchainent tous les mois,  le but étant de doubler ces chiffres d’ici fin 2015.

  Ce qui me plait le plus ?

  • Voir l’impact immédiat de notre action sur les bénéficiaires (redonner un cadre, structurer la recherche d’emploi, partage des joies et des difficultés, reconnaissance, etc)
  • Avoir une activité pluridisciplinaire : on apprend beaucoup (gestion, comptabilité, RH, nouveaux réseaux, nouvelles initiatives, etc) : c’est un milieu positif !

   Mes principales difficultés ?

Affiner les aspects commerciaux et travailler à affiner notre business model : celui-ci est basé sur la participation aux frais de gestion de l’association. Nous visons les 80% d’autofinancement fin 2016. Mais ces difficultés s’effacent rapidement car nous avons la chance d’être bien entourées, grâce à un parrain -de Paris Initiative Entreprises-, à l’accompagnement de Pro Bono Lab et à l’appui ponctuel de notre ancienne couveuse, EPICEAS- Projets 19.

 

 

2.  GNIAC et vous…racontez-nous votre histoire ?

  Je suis entré à GNIAC car j’y vois un lieu pour partager mes connaissances et expériences et pour bénéficier de celles des autres en retour.

 

 

3.  Des idées, conseils, engagements, motivations à partager ?

  Mon crédo avant toute action est : « est-ce que j’y adhérerais » ?

 

 

Mots clés : Clémentine Bouyer / Cojob / emploi / insertion / entrepreneuriat / http://cojob.fr/